• Le pharaon

    0 sur 5

    Egyptologue, il aimait à penser qu’il avait construit sa vie comme une pyramide. Professeur, archéologue estimé de ses pairs, fidèle à sa femme et à ses amis, père aimant, il croyait avoir définitivement organisé sa vie selon des rites immuables

    . Que lui est-il arrivé pour qu’il abandonne brusquement l’Egypte, dont il savait tout, pour se lancer dans la reconstitution du petit royaume de Gourara, en Afrique du Sud, dont il ignorait tout ? Que lui est-il arrivé pour qu’au soir de sa vie il tombe amoureux d’une jeune femme qui pourrait être sa fille, et qui lui rend son amour d’une manière quasi incestueuse ?

    Lui qui a toujours regardé les êtres et les événements avec un détachement ironique se jette dans la bataille politique, dans celte Tunisie de 1950, en pleines convulsions coloniales, où le terrorisme et l’antiterrorisme sont quotidiens.

    Le Pharaon est le roman le plus passionnant d’Albert Memmi. Le plaisir de conter, le goût du picaresque, l’entrecroisement des destins individuels ou collectifs – par l’intervention de personnages historiques réels, tels Habib Bourguiba ou Pierre Mendès France contribuent à cette réussite.

    / SEM
  • Le Rouge et le Noir

    0 sur 5

    Fils de charpentier, Julien Sorel est trop sensible et trop ambitieux pour suivre la carrière familiale dans la scierie d’une petite ville de province.
    En secret, il nourrit une fascination pour Bonaparte et ses mémoires compilés dans Mémorial de Saint-Hélène de Las Cases.

    / SEM
  • Histoire de l’Afrique du Nord

    0 sur 5

    Paru pour la première fois une vingtaine d’années après l’implantation officielle de la tutelle française sur le Maroc et cent ans après la prise d’Alger, cet ouvrage se voulait à contre-courant du regard que les Européens portaient alors sur les colonies d’Afrique du Nord.Appuyé sur des recherches solides, l’historien cherchait à établir une continuité dans le passé maghrébin, depuis ses origines jusqu’à la colonisation, en étudiant de quelle manière Phéniciens, Vandales, Romains et Arabes se sont fondus dans la pérennité berbère.Dès lors, loin d’être le point de départ d’une nouvelle histoire comme elle se voulait, la colonisation n’apparaît plus que comme un simple épisode.

    / SEM
  • Le rivage des Syrtes

    0 sur 5

    À la suite d’un chagrin d’amour, Aldo se fait affecter par le gouvernement de la principauté d’Orsenna dans une forteresse sur le front des Syrtes. Il est là pour observer l’ennemi de toujours, replié sur le rivage d’en face, le Farghestan.

    / SEM