• Deux femmes pour un Orient

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     » Un jour, qui sait ? Tu raconteras mon histoire. Car, n’oublie pas princesse, cette histoire est aussi la tienne. Promis ? – Promis, Mamita. Mais qui y croira ? Les gens penseront que c’est un roman… – Un roman… Ma chérie, tous les romans ont une fin. Dans la réalité, tout recommence.  » Istanbul, 1896. C’est là, sous le règne du  » sultan rouge « , Abdul Hamid, que débute l’histoire vraie de Carla Astoria, ma grand-mère. De la magnificence du palais de Dolmabatché à la douceur des rives du Bosphore, elle va grandir à l’ombre des harems, entre
    pachas et diplomates, insouciance et beauté. 1915. L’Empire ottoman se brise et l’existence de Carla bascule.
    Une nouvelle vie commence pour elle. Une vie empreinte de passions, de déchirements, une vie de démesure qui la conduira à tout sacrifier pour le grand amour de sa vie.

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  • Mes mille et une nuits

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    « Faire durer le suspense comme Shéhérazade, en évitant de me mettre à dos les soignants, c’est le mieux que je puisse espérer, si j’ai bien compris la nature de ma maladie. » Dans cet essai très personnel, Ruwen Ogien suit et questionne avec humour et perspicacité le parcours du malade, les images de la maladie, les métaphores pour la dire, pour l’oublier ou pour en faire autre chose qu’elle n’est. Ne dit-on pas souvent qu’elle serait un défi à relever, un test pour s’éprouver, une expérience qui, une fois dépassée, pourrait même nous enrichir ? Farouche adversaire d’un tel « dolorisme », Ruwen Ogien ne trouve aucune vertu à la souffrance : à ses yeux, ce qui ne tue pas ne rend pas plus fort, et la résilience n’est pas la panacée. Un livre fort, une pensée vive qui nous aide à comprendre le quotidien de la maladie, à prendre conscience qu’elle a bien des causes, mais certainement pas des raisons. Directeur de recherches au CNRS, défenseur d’une conception « minimaliste » de l’éthique, Ruwen Ogien est l’auteur de nombreux ouvrages, dont L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale (2011), Philosopher ou faire l’amour (2013), Mon dîner chez les cannibales et autres chroniques sur le monde d’aujourd’hui (2015).

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  • Un sac de billes

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    Traduit en 18 langues, Un sac de billes, livre d’une exceptionnelle qualité, est un des plus grands succès de librairie de ces dernières années. Un très beau livre, émouvant et fort…Alphonse Boudard. Ce livre qui est celui de la peur, de l’angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d’espoir et d’amour.Bernard Clavel. Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l’expérience, l’émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l’aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu’à la dernière ligne.Joseph Kessel. Une spontanéité, un humour, une tendresse, une émotion discrète qui en font un livre pas comme les autres.La Croix.

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  • Les valeureuses

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    Elissa-Didon, l’antique fondatrice de Carthage,
    Aïcha Sayida Manoubia, la sainte du XIIIe siècle,
    Aziza Othmâna, princesse dans la Régence,
    Habiba Menchari, la féministe de 1929,
    Habiba Msika, actrice et chanteuse adulée des années 1920.
    « Ces cinq Valeureuses ont laissé une trace si profonde dans les mémoires tunisiennes qu’elles sont devenues des mythes. Chacune, à sa façon, a franchi la frontière du monde où les femmes sont invisibles pour entrer dans l’Histoire. En racontant leurs vies, j’ai voulu comprendre pourquoi elles incarnent encore aujourd’hui des figures vivantes de la liberté. »
    Sophie Bessis

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  • Petit pays

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    En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
    « J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles: le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages… J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d’être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. »
    Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

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  • Dedans dehors

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    Dans ce récit intime, Sophie Bessis livre sa Tunisie, toujours sienne malgré l exil, et certains souvenirs de camaraderie engagée chers à son coeur. Car en dépit de sa carrière d universitaire et de journaliste renommée à Paris, toujours elle replonge « dedans » : les années 70, avec ses compagnons militants, elle a crié sa colère contre le pouvoir de Bourguiba. Certains ont été brisés par la prison, d autres devenus « Importants », ont appris la prudence, d autres encore n ont pas eu le temps de raconter et s en sont allés. Joan Baez à Carthage… Pour elle, « juive-arabe », combats politiques et attachement à la terre de sa naissance se joignent pour constituer son identité profonde, inaltérable, ferment de ses travaux actuels.

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  • Une brève histoire de l’avenir

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    Jacques Attali raconte ici l’incroyable histoire des cinquante prochaines années telle qu’on peut l’imaginer à partir de tout ce que l’on sait de l’histoire et de la science. Il dévoile la façon dont évolueront les rapports entre les nations et comment les bouleversements démographiques, les mouvements de population, les mutations du travail, les nouvelles formes du marché, le terrorisme, la violence, les changements climatiques, l’emprise croissante du religieux viendront chahuter notre quotidien.
    Il révèle aussi comment des progrès techniques stupéfiants bouleverseront le travail, le loisir, l’éducation, la santé, les cultures et les systèmes politiques ; comment des moeurs aujourd’hui considérées comme scandaleuses seront un jour admises.
    Il montre enfin qu’il serait possible d’aller vers l’abondance, d’éliminer la pauvreté, de faire profiter chacun équitablement des bienfaits de la technologie et de l’imagination marchande, de préserver la liberté de ses propres excès comme de ses ennemis, de laisser aux générations à venir un environnement mieux protégé, de faire naître, à partir de toutes les sagesses du monde, de nouvelles façons de vivre et de créer ensemble.

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  • La perle et la coquille

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    Kaboul, 2007. Depuis qu'il a été enrôlé dans les forces talibanes, le père de Rahima n'est plus que l'ombre de lui-même. Sans lui, sa mère et ses soeurs n'ont pas le droit de quitter la maison.
    Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui autorise sous certaines conditions, à travestir une fille jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Rahima devient alors Rahim, et découvre une liberté qui va faire naître en elle un désir d'émancipation aussi fort que celui qu'éprouva son aïeule, Shekiba, un siècle plus tôt. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.

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  • Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

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    Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays. C’est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise – les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier. Ce livre est magique. D’une tendresse, d’un humour, d’une mélancolie sans pareils. Frédéric Vitoux, Nouvel Observateur. Un phénomène comparable à L’Attrape-Cœurs de Salinger, et donc l’un des plus beaux livres jamais écrits. Femina

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  • Mythologies – collection points n°10

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    Notre vie quotidienne se nourrit de mythes : le catch, le strip-tease, l’auto, la publicité, le tourisme… qui bientôt nous débordent. Isolés de l’actualité qui les fait naître, l’abus idéologique qu’ils recèlent apparaît soudain. Roland Barthes en rend compte ici avec le souci – formulé dans l’essai sur le mythe aujourd’hui qui clôt l’ouvrage – de réconcilier le réel et les hommes, la description et l’explication, l’objet et le savoir. »Nous voguons sans cesse entre l’objet et sa démystification, impuissants à rendre sa totalité : car si nous pénétrons l’objet, nous le libérons mais nous le détruisons ; et si nous lui laissons son poids, nous le respectons, mais nous le restituons encore mystifié. »

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  • Mémoires d’une femme de ménage

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    Armée d’un bac + 5, Isaure choisit un métier déconcertant : femme de ménage. Elle range, nettoie, arrange ; écoute les confidences des uns, encaisse les avanies des autres. Et en profite pour régler ses comptes avec le système, tout en lucidité et cruauté. Avec sa verve corrosive et son insolence décapante, cette non-conformiste dégraisse de fond en comble le mode de vie de ses employeurs.

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